Cet échange a donné à Jean Pascal Wanlin l’occasion de partager avec les professionnels du secteur (viticulteurs, coopératives, conseillers, propriétaires…) ses convictions et recommandations sur trois grands axes :

•    la gestion durable et performante des exploitations viticoles,
•    la préparation à la transmission et les défis juridiques, fiscaux et humains qui en découlent,
•    les perspectives d’accompagnement pour les acteurs de la filière.

 
Transmission : préparer l’après dès aujourd’hui

Un autre volet central de la discussion avec Alain Marty et ses chroniqueurs : la transmission des exploitations viticoles, laquelle est un moment délicat et stratégique, tant humainement que juridiquement et fiscalement.

Jean Pascal Wanlin a insisté sur :

• L’importance de la planification : préparer la transmission plusieurs années à l’avance donne de la souplesse, permet d’anticiper les leviers juridiques/fiscaux et de construire un plan de reprise (ou de cession) en concertation avec la famille ou les repreneurs.
• Le choix des montages juridiques et fiscaux (donation, démembrement, sociétés civiles viticoles, pactes, etc.) : chaque exploitation a ses contraintes (taille, endettement, copropriétaires, régime matrimonial), d’où la nécessité d’un accompagnement personnalisé.
• L’accompagnement des héritiers ou repreneurs : au-delà de l’acte juridique, il y a la dimension humaine — transmission des savoir-faire, des réseaux, intégration au projet.

 

Réussir la gestion et la transmission d’une exploitation viticole.

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Le co-fondateur du cabinet JPA Wanlin Grelier a également évoqué les principaux pièges à éviter (laisser la transmission se faire dans l’urgence, ne pas aligner les intérêts familiaux/professionnels, minimiser les conséquences fiscales) et les pratiques à privilégier (clarté, accompagnement, planification progressive).

Le rôle du cabinet d’expertise comptable dans cette dynamique

Pour Jean Pascal Wanlin ; le rôle d’un cabinet d’expertise comptable est double :

1. Le conseil stratégique : apporter une vision globale (financière, fiscale, patrimoniale) en cohérence avec les objectifs viticoles du client.
2. L’accompagnement opérationnel : mise en place de tableaux de bord, simulations de transmission, assistance pour les formalités juridiques/fiscales, formation et relation de confiance dans la durée.

Dans l’émission, il a tenu à rappeler que ce travail de conseil ne peut pas se faire de manière standardisée — chaque exploitation étant unique. Le lien local, la connaissance du territoire viticole et la compréhension des contraintes agricoles sont des atouts majeurs.